Nous allons maintenant nous interroger sur l'origine du chocolat.
Les Mayas furent le premier peuple à cultiver le cacaoyer. En fait, la fève de cacao était utilisée comme monnaie d’échange pour toutes formes de commerce et servait également à payer l’impôt. Plus tard, les Aztèques tirèrent de cette fève une boisson amère et épicée : le " Tchocolatl ", breuvage permettant de lutter contre la fatigue. La fève était en fait broyée puis mélangée à de l’eau chaude avec des épices ou encore de la vanille. La fève de cacao était donc devenue non seulement une monnaie, mais également un aliment !
En mettant pied à terre au " Nouveau Monde " en 1492, Christophe Colomb découvrit les fèves de cacao, tout simplement parce que les indigènes lui en offrirent en guise de bienvenue. Plus tard, Hernando Cortes, en débarquant au Mexique, goûta au chocolat, boisson qu’il décida de ramener chez lui, en Espagne.
En effet, la noblesse européenne fut très rapidement séduite par ce breuvage auquel on y ajoutait du sucre de canne, afin de le rendre moins amer (Marie-Thérèse d'Autriche, reine de France en 1661 n'avait, dit-on, que deux passions : le roi et le chocolat !). Le cacao servait également à soigner quelques maladies. Cependant, cette denrée devint rare à la fin du XVIIIe siècle à cause des guerres qui avaient éclaté en Amérique et en Europe. Puis, le chocolat retrouva toute sa noblesse au XIXe siècle : en 1802, on découvrit comment solidifier le chocolat, si bien que qu’on commença à l’industrialiser. Aujourd’hui, on dénombre pas moins de 5.000 artisans pâtissiers-chocolatiers en France !
